Telle vécue au sein d’une société obsédée de commandite vogue et d’apparence, la femme se soumet implicitement à de milliers d’évaluations au niveau de son paraître, son corps justement. Elle s’assombrit tacitement en voyant ses copines, ses collègues ou ses cousines se fringuer idéalement et être dans le mouvement de tout ce qui cerne les dernières tendances.
Or, que ce soit la mode ou le fashion style ou même d’autres appellations, ces dernières prédominent en permanence les magazines voire l’internet. Alors, est-il obligatoire de suivre la tendance pour rentrer dans le moule afin de se sentir accepté ? Le vestimentaire reflète-il forcément la personnalité ? Peut-on avoir autant de dressings que de vies ?
Certes, la mode renvoie fatalement à notre personne, mais elle est pratique et ludique tout de même. Autant de femmes s’adaptent à la mode, c’est commun ! Oui, mais ce sont les accessoires qui font la différence.
Il y a tout de même quelque chose de l’ordre de l’impératif qui peut être pesant : Le choix des fringues est certainement plus généreux aujourd’hui qu’une décennie ci-devant, mais on peut tout à fait faire face à un placard débordant et se dire : « Je n’ai rien à me mettre. »
Parce que l’image de soi est déplacée par rapport à ce qu’on désire. Dans notre société, les images véhiculés et les mannequins imposant un style défini, relevant d’une conception propre à une styliste, deviennent malheureusement le repère d’une bonne apparence et la référence de beauté, tout en négligeant que toutes les femmes de la galaxie sont magnifiques aux yeux de leur papas ou maris, même en nudité.
Finalement, quand l’impératif devient une contrainte absolue, il peut faire souffrir.
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